LE « TOUT BIO » ALIMENTAIRE

Est-ce possible ? Cette crise dite « du concombre » ou peut-être « des graines de soja » , ce qui n’est pas du tout certain, et ce n’est pas terminé, dans l’épidémie qui sévit en Allemagne pose le problème du bio et du « tout bio » dont les partisans sont toujours très présents dans les médias. Même si la course à l’information ne permet pas d’être assuré qu’il s’agit bien d’un problème d’alimentation, ce qui n’est pas certain du tout. Mais il est symptomatique que cette foi dans le bio, comme sur d’autres sujets très passionnels nous emmène dans le monde de l’irrationnel.
Et comme je l’ai déjà écrit, non, le bio n’est pas la panacée en matière d’alimentation et de santé publique, tout comme les produits récoltés de manière classique, donc avec une dose plus ou moins forte de pesticide, n’est surtout pas un gage de bonne santé.
Ce que je veux dire, c’est dire aux « ultras », et autres « extrémistes », du « tout bio », c’est d’arrêter de nous faire croire qu’avec le bio, on a trouvé la solution à tous nos malheurs de santé et que les cantines scolaires doivent être à 100% bio.
Deux ou trois éléments à prendre en compte dans la filière bio :
– globalement, une extension de la culture bio, dont les rendements sont plus faibles que dans l’agriculture classique, ne permettra pas de nourrir la planète et le risque de famine n’est pas acceptable, alors que nos pays pourraient, eux, tenir.
– Second élément, c’est la différence de traitement dans les essais d’homologation des produits pour cultiver le bio. mettre sur le marché des pesticides exige des essais complexes, longs et coûteux, ce qui est par ailleurs très légitime, alors que l’utilisation de produits naturels ne requiert que peu d’exigences, car « ce qui est naturel est bon », ce qui est totalement faux.
Et puis les informations récentes sur certaines publicités vantant des légumes et fruits « anti-cancer », tient de la publicité mensongère.
En fait, l’alimentation se doit d’être variée et équilibrée et ne pas sa lancer « à corps perdu » dans une solution et un système qu’il serait impossible de maîtriser.
Que faire ?
– Chercher, étudier et travailler encore et encore afin d’apporter des éléments scientifiques incontestables. mettre les chercheurs au premier plan par rapport aux idéologues de pacotille.
– Sachant que les pesticides ne sont pas très bon (voir même nocifs) pour notre santé, il faut, de manière progressive en diminuer les quantités utilisées et en éliminant rapidement ceux qui pourraient poser des problèmes en utilisation.
– Enfin, utiliser une proportion de bio significative mais pas exclusive dans notre alimentation,

Cet article a été publié dans Non classé. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire